Secret bancaire suisse
Le secret bancaire en Suisse a été traditionnellement très strict et était considéré comme l’un des plus solides au monde. Il permettait aux banques suisses de protéger les informations financières de leurs clients, y compris leur identité, contre toute divulgation à des tiers, y compris aux autorités fiscales étrangères.
Cependant, en 2014, la Suisse a introduit une nouvelle législation sur l’échange automatique de renseignements (EAR), conformément aux normes internationales de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Cette législation oblige les banques suisses à échanger automatiquement des informations fiscales avec les autorités fiscales étrangères.
En outre, la Suisse a signé des accords d’échange d’informations avec de nombreux pays, notamment les États-Unis, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Union européenne. Ces accords permettent aux autorités fiscales étrangères d’accéder aux informations financières des citoyens et des résidents étrangers détenues par les banques suisses.
En conséquence, le secret bancaire suisse a été considérablement affaibli au cours des dernières années. Cependant, les banques suisses restent connues pour leur discrétion et leur respect de la vie privée, même si elles sont désormais tenues de respecter les normes internationales de transparence fiscale.